MERCI FOOD COOP

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La soirée au Bel Air pour la projection du film de Tom Boothe sur la FOOD COOP PARK SLOPE à New York a remporté un franc succès.

Ce documentaire nous emmène à la rencontre direct des coopérateurs venus de tous horizons qui participent tous à la gestion de leur coopérative alimentaire. Bien que l’échelle ne soit pas la même évidemment, c’est un exemple pour notre épicerie, la dynamique est la même  : accéder à des produits de qualité aux prix justes, reprendre la main sur sa consommation, créer un lieu d’échanges et de rencontres,…

De belles rencontres justement lors de la soirée et un intérêt partagé pour notre projet !

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3 réflexions sur « MERCI FOOD COOP »

  1. Epicerie Participative : « Une bonne façon de reprendre la main sur notre consommation », « Une très mauvaise nouvelle pour la grande distribution et le capitalisme ». ?

    Remettons l’épicerie au milieu du village. Deux économies s’affrontent dans ce cas de figure. L’économie traditionnelle de la grande distribution avec ses filières d’approvisionnement et de distribution et ses bataillons de centaines de milliers d’employés. De l’autre une alternative anti capitaliste ? Décriptons. Dans ces épiceries on enlève les employés libre service qui remplissent les gondoles et on les remplace par les clients abonnés qui le font à leur place contre des prix « attractifs » pour leurs achats. C’est le rêve ultra-libéral, se débarrasser d’une main d’oeuvre coûteuse sacrifiée au nom du misérabilisme entretenu. Ce modèle est ni plus ni moins que de l’ubérisation ultra-libérale de la consommation et rien d’autre.
    La grande distribution traditionnelle n’a aucun souci à se faire, car elle au moins elle maintient les emplois, et le « capitalisme » encore moins. On est encore loin des alternatives économiques citoyennes.

    1. Bonjour et merci pour votre commentaire qui a le mérite d’ouvrir un débat intéressant.
      D’un côté, par rapport au fait d’interpréter le projet comme un système ubérisé libéral, en fait, il ne part pas sur ces bases : il n’y a pas d’entité hiérarchique qui capte une partie de la marge pour exploiter le travailleur final, le tout boosté au marketing. Il s’agit d’une démarche d’entreprenariat collective, authentique et de coopération bénévole pour bien se nourrir, s’emparer de sa consommation et finalement privilégier les façons de produire par une création de valeur la plus positive possible (socialement et écologiquement). Etre actif, donner de son temps et participer à la cogestion du lieu n’est pas un travail en soi, c’est une création de lien social, d’apprentissages des expériences des uns des autres, une sorte de développement personnel et relationnel. La somme d’heures générées par l’ensemble des participants induit des services supérieurs et annexes par rapport à ceux d’un magasin de grande distribution. L’expérience de cette aventure économique partagée amène la notion d’entrepreneurship populaire : chacun prend confiance dans sa capacité à enclencher une aventure économique. Le développement de ces capacités en groupe débouchera tôt ou tard par la création d’entreprises professionnelles de certains des membres et donc sur la création des quelques emplois perdus par rapport à la grande distribution. De plus, l’épicerie embauche certaines personnes pour des emplois de coordination, avec plus de sens et le travail fastidieux est finalement partagé entre tous. L’humain est alors remis au centre et libre de choisir un autre emploi. Pensez-vous enrichissant le travail d’une caissière à plein temps ou d’un manutentionnaire ?
      Surtout, nous proposerons des produits de qualité à des prix accessibles, « attractifs » par la petite marge pratiquée sur les produits et dans certains cas, la suppression d’intermédiaires qui permet également une meilleure marge au producteur.
      L’épicerie, s’approvisionne au plus près, dans sa région dans des exploitations à taille humaine, moins industrialisées. Elle entretient ainsi l’économie locale de qualité. Cette qualité nécessite souvent plus de main d’oeuvre et donne plus de sens au producteur dans son travail. Selon nous, maintenir ces emplois est essentiel pour l’avenir.
      Sinon, d’après vous, quelles seraient alors les alternatives économiques citoyennes, qui par définition amènent du sens, une reprise de pouvoir sur sa vie, un respect de l’individu comme de son environnement?
      L’équipe de l’Epicerie

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