Article rédigé par Nadine W. Membre au Panier du Mehlala.
En Avril dernier, j’ai eu l’opportunité de faire un voyage qui m’a amené à Brooklyn …et au hasard de mes pérégrinations j’ai rencontré un homme portant un dossard « Park Slope Food Coop » qui accompagnait une dame âgée et portait ses provisions. Je l’ai abordé lui demandant où se trouvait la Food Coop, qui se situait à peine quelques mètres en contrebas .
Très curieuse de voir si le magasin est fidèle au film (Food Coop projeté il y a trois ans au cinéma Bel Air), j’y suis allée. Deux personnes à l’accueil filtrent les entrées et s’occupent des badges des adhérents. « Hello, I am French and in my place we are setting up a grocery like yours…. May I have a look? » Quelques hésitations, une demande d’autorisation au manager présent, et quelqu’un s’est détaché de son poste pour m’accompagner. J’ai pu poser des questions, faire quelques photos,
La charte, bien visible, affichée à l’entrée.
Comme indiqué sur la photo ci-dessus ce Food Coop, créé en 1973, ne cesse de grandir ; à ce jour, plus de 17000 adhérents et, dans la gazette de 16 pages éditée mensuellement, une rubrique qui s’intitule « welcome » nomme chaque nouveau membre ; j’en ai dénombré 80 pour le mois d’avril ! Ce n’est pas étonnant, peu de commerces de fruits et légumes sont aussi bien ravitaillés en produits frais et appétissants. Ainsi, le samedi en particulier, c’est la crise dans les allées étroites où se côtoient les produits frais, les produits secs, la droguerie, la papeterie… Certains adhérents font plus de 100 km pour venir au Slope Park de Brooklyn.
Les produits sont dans de simples boites en carton, et les produits frais sont protégés d’un rideau transparent. Une affichette suggère d’utiliser des pinces pour se servir
L’acquisition d’un nouveau bâtiment près de l’existant
est en cours.
D’où viennent les produits frais ? Tous ne sont pas
locaux mais beaucoup proviennent des
maraichers de Long Island, au plus proche.
les rayons des produits frais est bien approvisionné. On y trouve même des plants d’aromatiques
Un modèle qui
fait ses preuves et dont le succès ne se dément pas depuis 46 ans !
Bravo !
Nous étions 4 (Christiane, Jean, Guillaume et Dominique) pour représenter le Panier du Mehlala à la deuxième Intercoop Alsace-Lorraine.
Coopalim Strasbourg
Étaient présent Les oies sauvages de Colmar, Coopalim de Strasbourg et le Panier du Mehlala. Nancy, au travers de la Grande Epicerie Général était excusé.
Après une visite du magasin COOPALIM nous nous sommes
séparés en trois groupes de travail:
Groupe Adhérents
Groupe Informatique
Groupe Appro Fournisseurs
Un compte rendu détaillé est disponible ici en suivant le lien
RENDEZ-VOUS 1ère REUNION DE CHANTIER Lundi 8 avril – 18h30 au local 52 avenue Briand – Mulhouse
Vous souhaitez participer, apporter votre expertise, parler de votre vision de notre magasin….. n’hésitez pas à venir !
Nous avons besoin de personnes ayant des connaissances techniques, des compétences ou tout simplement l’envie de faire !
→ Peinture → Electricité → Revêtement de sol → Plâtrerie → Bricolage divers → Déco, customisation → …………………..
Lors de cette première rencontre, nous échangerons nos idées et pourrons fixer les dates des chantiers participatifs suivant les disponibilités de chacun. Nous finirons par un pot pour trinquer à notre beau chantier !
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4 avril à 18 h 30 – Carré des associations – 100 avenue de Colmar – MULHOUSE
Le projet d’Epicerie participative à Mulhouse vous intéresse et vous
souhaitez en savoir plus? Nous sommes là pour vous présenter le projet !
Devenir coopérateur.trice, participer à une aventure humaine pour
créer un magasin par les autres à Mulhouse et développer les circuits
courts, promouvoir la rétribution juste des producteurs, et l’accès aux
produits de qualités pour tou.te.s
Vous avez été adhérent.e en 2017 ou 2018 et souhaitez rejoindre et soutenir le projet?
Retrouvez-nous lors de cette rencontre pour comprendre les clés du projet, les modalités et les avantages…
Nous finirons la soirée par un pot.
Samedi matin (18 novembre 2017) nous avons visité le supermarché participatif de Lille, SuperQuinquin, ouvert depuis le mois d’avril.
Le slogan « Le supermarché dont tu es le héros » est fièrement affiché sous le logo placardé sur la vitrine. Situé proche du centre ville, il s’agit de locaux provisoires comme c’est clairement expliqué sur leur site. Il n’y a pas beaucoup de place de stationnement devant le magasin mais cela n’empêche pas d’y voir un public nombreux. La moyenne d’âge des usagers a l’air relativement jeune, mais avec des profils de 7 à 77 ans de tous bords.
Petit au premier abord, nous nous rendrons vite compte que, bien aménagé, le local de 270 m² permet déjà beaucoup de choses. Les allées sont larges et on circule aisément.
Une ambiance chaleureuse
Les personnes en caisse nous accueillent avec un grand sourire. Affublé d’un tablier aux couleurs du magasin, il s’agit de clients coopérateurs qui sont activement à l’oeuvre pour servir les autres clients qui sont en train de faire leurs courses.
L’ambiance n’est pas comme dans les autres supermarchés, on s’y sent comme dans une grande famille. On y trouve ici et là des petites touches qui donnent au lieu comme une âme.
Mon œil aguerri d’informaticien repère rapidement le logiciel et le matériel utilisé pour les caisses : Odoo et de simples ordinateurs et écrans, tactiles pour les caissier.e.s. De même pour les pesées, je repère Odoo sur l’écran tactile de la balance électronique reliée au réseau.
Beaucoup de vrac et de bio, bien sûr ! Mais aussi des produits pour satisfaire tous les goûts et tous les portefeuilles.
Nicolas Philippe, salarié de la structure, répond chaleureusement à toutes nos questions, prompt au partage. Il nous apprend que les adhérents sont aujourd’hui au nombre de 850. L’événement d’ouverture du magasin provisoire a apporté 200 membres supplémentaires et 350 membres ont été gagnés depuis.
Beaucoup de travaux faits maison
Nicolas nous explique que les travaux d’aménagement ont été faits par les membres eux-mêmes. Il s’agissait d’une ancienne menuiserie qu’il a fallu débarrasser, nettoyer et rénover. Les membres ont réunis leurs nombreuses compétences pour rapidement s’installer dans ces locaux. Leur courage et leur détermination peuvent être salués. Même les nombreuses étagères ont été fabriquées par leurs mains. Elles sont en bois huilé et peuvent ainsi respecter les normes d’hygiène. En cas de coulure de produits, tout est prévu. Il suffit de remplacer les planches salies par les planches présentes sur le haut du meuble.
Transparence et efficacité
D’après Nicolas, la catégorie de produits la plus dure à gérer est sans surprise les produits frais. Mais que serait un supermarché sans produits frais ?
Notre exploration du lieu nous conduit devant la salle de préparation des produits où les normes d’hygiène sont de rigueur et clairement expliquées.
Atelier de préparation des produits de SuperQuinquin
Nous passons également devant l’entrée du stock de 70 m² (en plus des 270 m²) situé en sous-sol.
Entrée du stock
Et « le bocal », un bureau à baies vitrées situé au centre du magasin.
« Le bocal »
D’autres bureaux sont à l’étage. En plus des coopérateurs clients, trois salariés sont employés pour gérer au quotidien le supermarché.
Contenu des rayons varié mais pas de grandes marques !
Dans les rayonnages, on trouve bien sûr les célèbres thés de la marque résistante et militante 1336, des cosmétiques, des produits frais, bref tout ce que l’on peut trouver dans un supermarché classique. Pas de grandes marques vendues à SuperQuinquin, les volumes de commande n’étant pas suffisants. Mais c’est là un excellent moyen de constater que l’on peut s’en passer !
Cependant les Lillois ne vont pas s’arrêter là, ils visent des locaux de 1000 m², dont 600 m² réservés à la vente, en 2019.
Cette visite m’a vraiment donné envie de continuer pour arriver jusqu’au bout. Un bel exemple de réussite d’une initiative citoyenne était sous mes yeux !
Tout a commencé à MULHOUSE le 17 mars au restaurant « le Tilvist » par une présentation du « Panier du Mehlala ».
Une soirée de créativité était organisée par start up des territoires autour de « Mulhouse j’y crois » et « tuba Mulhouse »
Attractivité, économie, tourisme, éducation, énergie, mobilité, solidarité, cohésion sociale, santé… Vous avez un rêve, une idée, un projet, à réaliser sur la région mulhousienne.
Le thème « un rêve ? Un projet à réaliser ? Nous vous aiderons. »
Évidemment, le Panier du Mehlala avait toute sa place.
Pour finir le 4 mai à STRASBOURG au hall Rhenus !
Nous (Mathias, Daniel et Dominique) avons participé à une dynamique collective réunissant 1200 personnes de tous horizons et dont l’ambition est de relever les défis de notre territoire alsacien en co-construisant, sur la durée, des activités à fort impact social et territorial !
Le programme :
Partir des enjeux et défis propres à notre territoire !
Susciter la mobilisation collective !
Penser le territoire comme une start-up : innovation, agilité, co-construction, entrepreneuriat !
Faire émerger et accélérer des projets à fort potentiel de création d’emploi et d’activité économique !
Il y avait 100 ateliers de créativité dans une ambiance énergisante et créative classés dans 11 univers :
Agriculture et circuits courts agricoles
Relocalisation et distribution de produits locaux ou éthiques
Tourisme
Économie circulaire
Énergie durable
Silver economy
Santé, soin et service aux personnes
Mobilité durable
Solidarité et lien social
Éducation et petite enfance
Économie créative et numérique
Mathias en » pleine présentation »
Nous avons présenté notre Panier du Mehlala dans l’univers « Agriculture et circuits courts agricoles ». Nous avons échangé avec énormément de monde, beaucoup discuté, rencontré de futurs partenaires… Nous étions 8 personnes, de tous horizons à travailler dur autour de notre Panier du Mehlala.
Ce travail nous aidera dans notre projet et, d’ores et déjà, l’a fait progresser.
L’association « les amis de la cagette » est née en juillet 2015.
En 2016 elle a fonctionné en Groupement d’Achat.
Mi-janvier 2017 elle a ouvert une épicerie dans un local de 80 m² avec un salarié à plein temps. Une nouvelle embauche est prévue pour le 1 mars 2017.
Pour 2018, le projet d’une ouverture d’un supermarché d’une surface de 1000 à 1500 m² est en cours.
En 2015, « les amis de la cagette », ont créé un Groupement d’Achat.
Ce Groupement d’Achat permet de se connaitre entre membres, teste les fournisseurs, liste les points forts et faibles pour la future ouverture de l’épicerie.
Le fonctionnement était :
Une semaine pour faire « ses courses » par internet
Une semaine pour aller chercher la marchandise et organiser les livraisons
Deux jours de distribution dans un local
Le taux de marge était de 20 % pour permettre de se faire une trésorerie.
Pour info, la dernière commande pesait 1,5 tonne de marchandises !
Depuis mi-janvier 2017, ouverture de l’épicerie. Il n’y a plus de groupement d’achat et de commande par internet mais un magasin où l’on vient acheter les produits disponibles.
Les témoignages recueillis ont tous été dans le sens de passer au plus vite du groupement à l’épicerie.
Par contre la phase groupement d’achat et aménagement du local pour l’épicerie demande beaucoup de temps et d’énergie.
Le 31 janvier il y avait 785 adhérents (pour un bassin de 450 000 habitants)
La cotisation est de 25 €uro/an. Elle est basée par trimestre pour la première année. Exemple pour une adhésion annuelle au 15 janvier, elle sera valable jusqu’au 31 mars de l’année suivante.
L’adhésion est de 5 €uro pour les personnes bénéficiant des minima sociaux. Ils ne demandent pas de justificatif, c’est de manière déclarative.
Le statut est une association mais ils veulent passer en SA loi 1947. Ce statut permet d’avoir plus de souplesse dans la définition même des statuts et permet surtout une « gestion comptable » des bénévoles.
La cagette est formée de 11 groupes. Ils ont minimum deux coordinateurs. Chaque nouvel adhérent est invité à participer à un groupe. Il est aussi mis très à l’aise pour changer de groupe s’il ne trouve pas « sa place », participer même s’il n’a pas de connaissances techniques en rapport avec le groupe.
A tout moment, chacun peut créer un groupe pour résoudre une problématique. Quelques groupes meurent de leur « belle mort » une fois le problème résolu.
Tous les mois à lieu un FORUM Chaque coordinateur présente la synthèse du travail de son groupe Il dispose de 2 minutes maxi. Puis 2 minutes pour les questions/réponses. Puis 1 minute pour les votes. Si une et une seule personne présente est contre un projet ou une idée, le projet est renvoyé en AG pour être débattus. Le reste est adopté.
Dans leur organigramme, il y a 4 vice-présidents. Ils n’ont pas de pouvoir, ceux sont des personnes morales (un peu comme la reine d’Angleterre qui n’a aucun pouvoir réel mais un grand statut moral)
Ce sont les coordinateurs de groupe qui gèrent les plannings des tâches et le nombre de personnes associées à ses tâches.
LE LOCAL :
Il est en forme de U. Il fait 80 m². Son loyer est de 650 €uro plus 100€uro de taxe foncière.
C’est une location 100% privée. La Cagette a sollicité la mairie et les élus mais devant leur lenteur (on est dans le Sud !!!!!!) ils ont choisi la formule 100% privée.
Le « coin » stock derrière le lieu de vente est hyper important. Ne travaillant pas avec des centrales d’achat, les volumes d’achats sont relativement importants.
LES FOURNISSEURS :
Ils sont au nombre de 33.
Le passage obligé pour commencer, c’est le marché-gare. Il y a des fournisseurs bio, il est très difficile de travailler avec des petits maraichers locaux. Ils ont leurs propres circuits de distribution. Il faut référencer des producteurs de taille moyenne.
Les amis de la cagette privilégient les produits locaux puis bio. Ils ne s’interdisent pas des produits « standard » pour que tout le monde puisse avoir des produits de base à des prix accessibles et abordables (ex : thon, lait de coco, curcuma…..) Pas de charte fournisseur pour l’instant car il faut contenter tout le monde. Par exemple il propose des œufs bio et des « normaux ». Mais cette vision des choses crée un vrai débat au sein du groupe.
Avec les produits frais, il y a un problème de prix d’achat. Celui-ci peut varier d’une journée l’autre. On peut acheter des carottes à 1 €uro le lundi et les payer 1.2 €uro car c’est le tarif en cours le jour de livraison, et celui-ci qui compte! D’où la difficulté de prendre une marge fixe (20 % eux aussi)
Il y a aussi 1 référent par fournisseur pour être plus crédible et efficace.
ADHERENTS
Ils sont au nombre de 785 au 31/01/2017
Il y a deux réunions « d’accueil des nouveaux » par semaine (tous les mercredis à 19 heures et les samedis à 15 heures)
La réunion se déroule avec la projection d’un film présentant la cagette. Puis ils passent directement aux questions-réponses. Il y a 3 coordinateurs à chaque réunion.
Ils ont décidé de faire, pour chaque nouvel adhérent, une formation sur les modes de fonctionnement et prise en main du logiciel ODOO.
LOGICIEL
Ils utilisent ODOO version 8. Cette nouvelle version est un peu capricieuse et pose quelques problèmes.
Ils utilisent Google Drive pour le stockage d’info et les framadate et framapad pour les réunions de groupe.
On a parlé de la facilité dans l’utilisation des outils Google mais aussi la difficulté de s’en séparer. Google vampirise mais ils ont du mal à trouver quelque chose d’équivalent en libre.
Point législatif concernant les logiciels de caisse, suite à de nombreuses fraudes, l’état a décidé que TOUS les logiciels de caisse devraient être homologués. ODDO ne l’ai pas. On suppose qu’il n’y aura que les gros éditeurs de logiciels de caisse qui auront les moyens de faire homologuer leurs produits. Il y a dans les tuyaux la création d’un GIE (Groupement d’Intérêt Economique) pour présenter et surtout financer le logiciel. La Louve vient de débloquer une somme importante pour développer ODOO pour d’autres épiceries comme les nôtres.
C’est le module caisse qui fait « tourner » la caisse de la cagette. Pratiquement tout est en TVA 5.5. J’ai participé à une journée de vente et la mise en œuvre d’articles. C’est relativement simple (une fois que la programmation est faite, bien sûr !!!!!!) il faut faire attention aux « doublons » dans les articles, le stock est difficile à gérer par la suite.
Une fois l’article enregistré, il passe directement à la caisse et il est prêt à être scanné. Cette mini formation m’a été faite par Julien…
SALARIE
Julien est le salarié de la cagette. Il est sous contrat CUI-CAE.
Il a été bénévole depuis le début du projet mais depuis qu’il est salarié il ne fait plus parti d’aucun groupe. Il s’occupe plus particulièrement des relations avec les fournisseurs, des achats des produits frais et la gestion des adhérents pendant leur tâche mensuelle.
Il est la personne « pivot » de l’épicerie. Il sera rejoint début mars, par un autre salarié (toujours sous contrat CUI-CAE).
L’EPICERIE
Est ouverte depuis mi-janvier 2017. Ses horaires sont :
– Mercredi de 16h30 à 19h
– Jeudi de 16h30 à 19h
– Vendredi de 16h à 21h
– Samedi de 10h30 à 13h et de 16h30 à 19h
Le business plan prévoyait un chiffre d’affaire de 6000 €uro/mois.
Cet objectif a été réalisé en 6 jours……..
Ils leur restent de nombreux points à travailler. L’un deux, est le plus important : l’hygiène.
Le CA de l’épicerie commence à faire des jaloux (ça va vite !) et l’un des leviers de nuisance est la fermeture pour cause de manque d’hygiène. Par exemple le stockage des aliments est fait sur des planches en bois et c’est interdit !
Ils m’ont conseillé de se rapprocher de la DPP (anciennement DGCCRF)
Autre point important, la formation des adhérents aux outils de gestion et de partage.
Voilà ma présentation des « amis de la cagette » cette initiative est née grâce à des étudiants montpelliérains qui ont participé à l’aventure de la louve. Des liens ont été tissé et, comme la Louve veut essaimer des supermarchés coopératifs dans toute la France, les infos récoltées sont issues d’expériences actives et, je l’espère concluantes
Vous souhaitez en savoir plus sur l’Epicerie participative de Mulhouse?
Rendez-vous pour la première soirée de l’année !
LUNDI 6 MARS de 18h30 à 21h00
Carré des associations
100 avenue de Colmar à Mulhouse
Cette rencontre est l’occasion de vous présenter le projet de notre Epicerie :
– Historique, étapes à venir, évolution,…
– Modalités d’adhésion
Venez poser vos questions, échanger avec l’équipe de l’Epicerie et pourquoi pas nous rejoindre dans cette aventure !
Si vous avez adhéré récemment et n’avez pas encore participé aux réunions générales ou rejoint de groupes thématiques, vous êtes également les bienvenus !
Chacun peut emmener quelque chose à grignoter ou à boire pour partager un moment convivial lors de la rencontre.
Organisé par le Comité régional Macif Centre Europe, ce prix est proposé au nom des sociétaires de MACIF Centre Europe.
Cette démarche s’appuie sur les représentants de sociétaires pour faire vivre au plus près des territoires, le mutualisme dans la proximité. Le prix est une initiative au service de l’engagement et des projets des sociétaires et des citoyens qui agissent au service du lien social et des innovations sociales.
Dans une société en plein éveil, des citoyens ouverts à tous les possibles et toujours plus nombreux mutualisent leurs idées et s’unissent dans l’action pour prendre en main leur avenir.
En tant que sociétaires, citoyens et acteurs de l’économie sociale, nous avons tous ce « pouvoir d’agir ensemble ». MACIF EUROPE, par ce concours veut mettre en évidence la richesse des idées, des innovations à même de germer et d’essaimer sur les territoires. Les initiatives nées de l’audace citoyenne et des valeurs de l’économie sociale sont porteuses de potentiels :
Pour la dignité et l’inclusion des personnes fragilisées, en situations précaires ou de handicap
Pour l’emploi local et l’insertion
Pour inventer des réponses humaines créatrices de liens face à l’isolement
Pour promouvoir et médiatiser des idées porteuses d’espoir, de sens en direction des jeunes en particulier et de la société en général
Pour consolider les liens sociaux
Les dirigeants de la MACIF Centre Europe sont sensibles à cette thématique et croient que l’engagement citoyen de proximité est un élément important de l’ensemble des réponses à apporter pour construire une société du vivre ensemble, basée sur le respect et la responsabilité.
La place de la personne dans la société et la qualité des liens sociaux autour d’elle sont des dimensions incontournables.
Il était donc évident que notre projet d’épicerie participative était en cohérence avec ses valeurs.
Un chèque de 2 000 €uros nous a été remis. C’est le premier chèque que nous avons déposé sur notre nouveau compte bancaire !
Nous sommes fiers que des mutualistes reconnaissent notre projet coopératif et nous les remercions chaleureusement.